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Processus de projection intérieur
Du MOI au SOI



livre









Séminaire en différé du 16 décembre 2010 - Séance3 - 2 de Bernard Stiegler

Mes prises de notes


L'enjeu du conflit de la philosophie contre la sophistique

La philosophie accuse les sophistes de créer un mauvais esprit dans la cité en empêchant les saumons noétiques que devraient être tous les citoyens à venir, à la source, de la cité, de la loi... En décomposant le milieu, en faisant perdre confiance dans l'esprit, dans l'unité de l'esprit et c'est ça le sens de la condamnation du pharmakon.

Malheureusement, cette condamnation ne voit pas que...

La vraie question : la source, c'est précisément le pharmakon. On ne peut pas séparer la mort, l'œil du cyclone du pharmakon. C'est ce que Lacan appelle avec Freud et avec un mot que Heidegger qu'il utilise aussi mais dans un autre sens "Das Ding".


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Comment pratiquer l'anamnesis? Les rétentions secondaires de l'individuation psychique.

Ensemble rétentionnel

R2P = rétentions secondaires psychiques

R2C = rétentions secondaires collectives (Les mots de la tribu) qui engendrent des P2C = des protentions secondaires collectives (ensemble du groupe se mettent à attendre les mêmes choses, les mêmes protentions, plus ou moins)

R3 = Surdéterminées par des rétentions tertiaires (comment manipuler l'opinion)

Si vous savez utiliser les rétentions tertiaires intelligemment, vous serez produire vos propres protentions. Comme dans propaganda...

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Les mots de la tribu : Qu'est-ce que c'est un mot? Un mot, c'est ce qui a dû avoir été d'abord une rétention secondaire, une rétention secondaire absolument singulière. Un jour, il a fallu que quelqu'un prononça ce mot-là, pour la première fois. Et du coup, cette rétention secondaire psychique propre à un individu psychique a d'abord été nécessairement une rétention primaire ou un ensemble de rétention primaire.

Il existe des rétentions primaires d'un type très particulier, ce sont les rétentions primaires que produit la "dianoia", c'est à dire, le dialogue avec soi-même. Ce que Platon appelle à maintes reprises : le dialogue avec soi-même, la "phronesis" comme "dialogos" et qui suppose une "dianoia". Ce dialogue avec soi-même, Husserl lui donne un nom, qu'il le prend chez Augustin c'est : le "soliloque".

Qu'est-ce qu'un "soliloque"? Du point de vue rétentionnel et du point de vue protentionnel. C'est un cas très spécifique, où ce qui d'habitude semble venir de l'extérieur (quelqu'un qui parle sur le web).

Dans le cas du "soliloque", plus rien n'a l'air de venir de l'extérieur tout apparaît d'emblée venir uniquement de l'intérieur (sortir de moi-même). Même si ce qui semble venir de l'extérieur, même si en réalité c'est projeté par l'intérieur à l'extérieur, c'est à dire, une projection dans le monde qui le constitue précisément le monde comme cet écran de projection.

Même si on voit à travers ce type d'analyse qu'en fait l'extérieur n'est pas distinct de l'intérieur (on ne peut pas les séparer ce que dit Winnicott à propos de l'objet transitionnel).
Il n'en reste pas moins que là, il y a encore une différence entre extérieur et intérieur!


Exemple : quand je parle, moi, Stiegler en fait c'est vous qui parlez en m'écoutant, c'est vous qui reconstruisez ce que je suis entrain de dire, vous êtes intellectuellement très probablement prêt à partager cette hypothèse avec moi, mais il n'en reste pas moins que je suis Stiegler et que vous êtes vous, que nous ne confondons pas. Heureusement, si non, nous formerions ce qu'on appelle une secte.

Je ne suis pas le monde et le monde n'est pas moi.

Freud : L'accès aux principes de réalité. Lorsque l'enfant accepte les principes de réalité c'est qu'il est capable de voir que le monde n'est pas lui... La psychogenèse doit conduire à cela. Quand cela ne conduit pas à ça, cela donne des situations psychotiques d'une extrême gravité

Dans le cas du "soliloque", il semble bien qu'il n'y a plus une telle différence entre l'extériorité de ceux qui parlent et qui me parle, moi qui écoute ceux qui parlent ainsi.

Dans le cas du "soliloque", la parole qui s'adresse à moi, surgit ce pendant de moi...


Quoi que dans certaine culture, elle surgit justement comme la voix d'un autre et qui est tout autre que moi, précisément.

Exemple : dans notre culture, la voix de Dieu. Augustin : ce qui parle en lui, c'est Dieu, il s'adresse à Dieu et Dieu lui répond.


Nous sommes tous habités par des voix!


Lorsqu'on raisonne comme Husserl, au début du 20ème siècle sur le "soliloque" qui tente d'élaborer eidétique, on ne veut pas entendre parler de Dieu, on ne veut pas entendre parler de toutes ces forces-là...


Et pourtant, même si, il me semble qu'il n'y ait plus de différence entre moi et cet autre, que moi qui est un autre moi qui parle en moi. Pourtant, il y a peut-être, quelque chose : moi-l'autre. En distinguant moi-même, de moi-l'autre. Moi-même qui vous parle qui suis capable de décliner mon identité à un policier...et puis il y a moi-l'autre qui est totalement non-identifié et qui est gardé dans mes rétentions secondaires mais peut-être dans des rétentions tertiaires qui me dépassent et qui constituent (Simondon) le fond pré-individuel que je partage avec vous autres ou encore (Jung) l'inconscient collectif.

On aurait tendance à croire, si l'individu psychique (moi) peut se dianotiser, c'est parce qu'il est plusieurs. Appartenant en effet à un individu collectif toujours déjà éclaté en une multitude indéterminée d'individus collectifs.

Exemple : appartenance à la nation française mais cette nation française est fragmentée en toutes sortes d'autres d'individus collectifs y compris par des individus collectifs qui ne sont pas français et qui vivent en France et qui constituent l'individu collectif Français, dans une relation complexe... Vaste question qui aujourd'hui menace le monde entier parce que ces questions d'individuation collectif, il n'y a plus aucun repère ni théologique, ni politique, ni économique pour les tenir et du coup, nous sommes dans une nouvelle explosion. De xénophobie, de racisme, de folie meurtrière comme on l'a connu dans les années 30 et comme les grecs les ont connu aussi (guerres civiles). Nous sommes évidement au bord de cela! En Russie, il se passe des émeutes extrêmement graves de persécutions des caucasiens, en Italie, en France...


Nous appartenons donc à un individu collectif qui est lui-même toujours fragmenté en toutes sortes d'individus collectifs et chacune de nos appartenances à ces individus collectifs se projettent dans l'individu psychique comme une personne qu'il tant à être. Cet individu psychique est toujours habité par toutes sortes d'individus psychiques potentiels que j'appelle des personnes des tendances à la personnalisation dans l'individu psychique.

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Cette figure d'individus psychiques qui sont ensembles, qui forment du monde, qui forment un individu collectif, qui s'appellent le monde.

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MOI (ALPHA) et à l'intérieur de moi, il y a toutes sortes d'individus qui fourmillent et qui sont des esprits, des tendances de personnes, des personnages psychiques. Dont l'individu psychique est l'unité ou la communauté ou encore l'idée et dans cette communauté ou dans cette idée qu'on pourrait appeler l'idéal du moi.

(Freud - Lacan) de temps en temps, tel personnage monte sur la scène de cet idéal du moi.

Légende :

Rouge = MOI - SOI
GRIS = VOUS
BRUN = Tertiaire - MONDE
Orange = Poisson noétique
Turquoise = Personnages
GRIS foncé = Dieu - Esprits - Sheitan
Bleu = Oeil du cyclone - Mort
Rose = Les sophistes
Vert = Les questions



L'identification :

Cette communauté psychique qui n'est plus une communauté collective. C'est une communauté de personnages psychiques, elle a besoin de consister, elle doit trouver sa consistance, son idée, son idéal du moi. Cette consistance, elle est produite par le jeu des rétentions et des protentions que ces différents personnages psychiques partagent plus au moins avec d'autres individus psychiques.

C'est donc une structure extrêmement complexe. C'est une structure fractale (nombres fractals -Benoît Mandelbrot), c'est une structure d'inclusion et de mise en abîme où il est essentiel de bien voir pour s'accrocher à la rampe pour s'accrocher à la rampe il faut s'accrocher aux rétentions. Le fil qui permet de ne pas perdre la boule, c'est la question de la rétention.



Ces processus de projection intérieur sont des processus de projection intérieur où se projettent à l'intérieur de l'individu psychique des personnages psychiques qui donc produisent du soliloque.

Le soliloque de ce qu'on appelle en hôpital psychiatrique le délire mantique (Socrate rapproche Mantique et Montano, c'est à dire : délire et apprentissage). Si il est possible de produire des rétentions primaires sélectionnées par des rétentions secondaires, en soi-même et ça c'est un soliloque (c'est un discours, un objet temporel) qui est structuré par tout objet temporel par des rétentions primaires qui sont des sélections primaires faites par des rétentions secondaires.

C'est parce que, il y a des personnages psychiques à l'intérieur, d'un même individu psychique...

Et ces personnages psychiques jouent leur rôle, déclament leurs textes sur le théâtre d'individuation dont parle Gilbert Simondon. Dont le moi n'est que la scène. Le moi (depuis Freud) c'est les planches de la scène. Les personnages ont rien avoir avec le moi.

Exemple : Ces personnages qui m'habitent, j'ai une tendance à être le père Stiegler de Julien, de temps en temps le mari de Caroline, de temps en temps le professeur de philosophie, de temps en temps le militant... Et ces personnages produisent des idées de moi, et l'unité de ces idées de moi constitue l'idéal du moi.

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Ses idées ne sont pas toujours en paix entre-elles

Exemple : Moi, en tant que Stiegler philosophe, nous sommes pas toujours en paix, en tant que professeur philosophe, je peux me trouver en conflit avec le Stiegler père. Imaginons en tant que philosophe je dit : Dieu est mort. Admettons que ma fille veuille se faire baptiser... Je vais me trouver tout à coup en conflit. Est-ce que je vais lui faire une leçon de philosophie? Ou est-ce que je vais aimer ma fille suffisamment pour m'individuer à travers son désir de baptême?

Vaste question! C'est la question des diaboles, les personnages psychiques sont des diaboles à l'intérieur du symbole que je tente d'être, il y a quelque chose qui a avoir avec Jésus-Christ (le symbole). De quoi Jésus est-il le symbole? De l'unité du Saint-Esprit. Le symbole, c'est toujours le symbole de l'unité... Le drapeau italien, c'est l'unité de l'Italie... C'est un symbole. Pour que le symbole vive, il faut des diaboles. Il faut des contestations du symbole. Voilà, ce qui monte sur la scène dianoétique du soliloque. Et c'est ça qui fait parler le soliloque, en divisant le moi, en habitant le moi à travers une multitude de personnages psychiques qui sont "proches de personnages conceptuels".

Quand on veut se pencher sur ces questions, il faut toujours resituer ces questions dans un champs pharmacologique et spirituel historique donné ou anthropologique. On ne peut pas absolument pas traiter des questions de ce genre de la même manière, selon qu'on est dans une société chamanique, une société religieuse, une société psychanalytique.

Par ailleurs, tous les individus ont des techniques de soi, cela commence avec l'objet transitionnel de Winnicott et nous avons tous des techniques de soi, plus ou moins bonne, parfois absolument misérable.

Exemple : les gens qui ont théorisé les alcooliques anonymes montrent que l'alcool est une technique de soi. Qu'est-ce qui fait la difficulté de penser l'alcoolisation, c'est à dire l'intoxication volontaire. Tout pharmakon est producteur de cela.

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Dans un soliloque, il y a bien dialogos dianoétique qui se produit entre les diaboles qui m'habitent comme autant de personnages psychiques qui sont des esprits qui reviennent en moi et qui viennent d'un fond rétentionnel que je partage avec tout l'individu collectif dans lequel je vis et constitue ce fond rétentionnel (un fond pré-individuel). Lorsque je pense, je juge, je réfléchis... Lorsque je pratique cette dianoia (Platon). Ma dianoia tente de produire des critères de sélection à l'intérieur du discours du personnage psychique qui parle. Et donc, il y a une division qui se produit dans l'individu psychique (une blessure).

Comment est-ce que c'est produit par moi qui est une rétention primaire peut être criblée, filtrée encore par moi à travers les rétentions secondaires qui sont toujours rétentions secondaires du moi? Ma réponse est très claire, c'est que ce n'est pas possible. Il n'est pas possible que les rétentions primaires par moi soient criblées par les rétentions secondaires à moi! Ce n'est pas possible parce que ce qui produit ça ce n'est pas le moi, c'est le soi.

Le soi abrite diverse possibilité de moi(s). Le soi abrite des moi(s) possibles qu'ils ne deviennent jamais tout à fait réel, c'est ce que Kant a tout à fait bien compris dans son paralogisme de l'âme. Dont kant dit : qu'en fait l'âme n'existe pas, qu'il n'y a jamais autre chose que l'âme autrement comme la projection d'une fiction qui est une attente, un espoir d'une communauté idéale des moi(s) que je suis, rassemblé dans ce qui constitue un soi, c'est ce dont parle Winnicott. Ce qui intéresse Winnicott, ce n'est pas le moi, c'est le SOI! Il y a un moi, mais ce moi générique qui est un contenu vide, quand on cherche à penser le moi comme étant la boîte qui contient tout le reste et bien il est vide, il n'a plus aucun intérêt c'est une pure coque formelle, ce moi, ce n'est que les planches sur lesquelles montent des moi(s) qui sont en fait des personnages psychiques. Quand au soi, c'est ce qui est capable de dianoia, de cette RÉflexion (flexion en grec veut dire une chute) qui est une blessure d'un défaut.

Ding = blessure

La blessure du défaut, c'est comme ça que je traduis ce qui a affecté dans le mythe de Perséphone (Ménon). Socrate répond à l'aporie de Ménon par le mythe de Perséphone. Et qui est Perséphone?

Une Déesse qui a été raptée et violée par Hadès et qui a été heurtée, blessée, frappée d'un défaut dont du coup, elle a frappé tous les mortels. Et c'est cela, qui est enjeu dans la question de l'anamnesis, et c'est ça que répond Socrate sur l'anamnesis, il y a la possibilité de l'anamnesis, c'est la blessure du défaut de Perséphone - DAS DING.

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Ce défaut engendre un processus d'individuation qui est d'emblée un processus d'individuation psychique, un processus d'individuation collective (sociale) et un processus d'individuation technique du défaut lui-même car qu'est-ce le défaut? C'est le pharmakon et le pharmakon n'arrête pas de s'individuer lui-même. C'est à dire de se transformer, il s'individue à travers le système technique qu'il forme. Le pharmakon c'est aussi le langage ; je ne distingue pas le milieu symbolique du milieu technique pour moi le milieu technique c'est un milieu symbolique et le milieu symbolique c'est un milieu technique. Il y a donc de la dianoia et celle-ci est un soliloque (penser, c'est dialoguer avec soi-même) telle que étant temporelle, formant la séquence d'un objet temporel, d'un discours que je me tiens à moi-même. Ce soliloque est bien un dialogue avec soi-même ou l'un (le même qui écoute) sélectionne dans l'autre qui parle et qui parle au nom de quoi? Au nom du multiple, car ce qui vient parler en moi, c'est le multiple. C'est la multiplicité des contradictions qui m'habite.

Dans ce multiple qui parle à travers de la bouche de l'autre, un peu comme à travers de la bouche de l'oracle de Delphes. L'un sélectionne dans le cours de ce discours des rétentions primaires qui deviennent des sélections primaires et ces sélections primaires deviennent ensuite des rétentions secondaires. Ces rétentions secondaires sont intégrées par le soi et elles se transforment en souvenir de ce qui m'est arrivé comme étant de ce que j'ai pensé et que je continue à penser parce que je le méta-stabilise en moi à travers un concept. C'est comme ça que se produit un concept.

Exemple : il m'est arrivé à moi de forger un concept. Qui est le concept d'épiphylogenèse et après lui et d'après lui, j'ai ensuite formé le concept des rétentions tertiaires. C'était il y a presque 30 ans, le concept d'épiphylogenèse je l'ai formulé il y a 30 ans. Ce mot "épiphylogenèse" je l'ai frappé comme on frappe une monnaie mais c'est d'abord lui qui m'a frappé. Dans mon soliloque et le soliloque, c'est quelque chose que j'ai beaucoup pratiqué et j'ai beaucoup veillé dans mes pratiques du soliloque à ce que le soliloque ne devienne pas chez moi du délire, du radotage, de la folie, du poison psychique. J'ai fait tout ce que j'ai pu, et c'est pour ça que je me suis mis à faire de la biographie pour que cela devienne de la dianoia. Une sorte de schizophrénie contrôlée. Un soin schizo analytique.

Ce mot "épiphylogenèse" a été engendré par des rétentions primaires, on pourrait tenter d'appeler un personnage conceptuel qui s'est constitué en moi comme un personnage psychique mais conceptuel. Qu'est-ce que c'était ce personnage conceptuel c'était la technique. À un moment donné, le personnage psychique que je suis Stiegler en tant que philosophe a été habité par un personnage conceptuel dans la philosophie même qui s'appelait la technique. C'est ma question la technique et cette question de la technique qui a été une diabole pour moi qui est venue me hanter parfois au point de me rendre un peu fou et elle a fini par devenir une rétention secondaire liée à d'autres rétentions secondaires, d'autres concepts que j'ai développé et qui a fini par conduire à une publication. D'abord à un jury de thèse car ce conseil d'épiphylogenèse je l'ai soutenu en 1992 devant un jury, puis en 1993, je l'ai présenté à un éditeur, puis en 1994 à un public qui finalement ce public l'a traduit (en 1996) en diverses langues.

Et c'est ainsi que j'ai fait de cette rétention secondaire psychique (épiphylogenèse) une rétention secondaire collective. Une rétention secondaire que partage une petite partie de la communauté philosophique dans diverses contrées et j'ai essayé de créer un processus d'individuation psychique et collective spécifique constitué par ce que j'appelle un processus de transindividuation.


La transindividuation, pensée à partir de Platon, avec Platon et contre Platon

Sacha Guitry - expression : Tout contre Platon. Être contre tout contre. Sacha Guitry qui est un écrivain, un homme de théâtre, un homme de cinéma français, un étrange personnage extrêmement drôle parfois avait produit cette phrase : Je suis contre les femmes, tout contre.

La transindividuation c'est de cela qu'on va parler dans les prochaines séances. Cela commence par une co-individuation qui n'est pas exactement la transindividuation. Pour qu'il y ait de la transindividuation, il faut qu'il y ait eu de co-individuation. Mais de la transindividuation ce n'est pas de la co-individuation. La co-individuation c'est la scène de l'anamnèse, c'est la scène de l'amitié.

Une grande question sur l'amitié, c'est une grande question de savoir si elle est pratiquement synonyme avec la question de l'amour platonique telle que on l'a trouve dans le banquet.

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Discussion...

Contre l'idéalisme, il a peut-être la réponse à cela, c'est la rétention tertiaire!



Linguiste : IDIOLECTE la façon unique cas un individu de parler, on peut décrire la grammaire d'un individu qui parle, la singularité de cette grammaire.



Séminaire en différé du 16 décembre 2010 - Séance3 - 1 de Bernard Stiegler à l'école de philosophie d'Epineuil le Fleuriel,

Mes prises de notes 15 juin 2014