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II. La question de l'anamnesis
Mes pensées & faits : L'antre de la bête



livre









Prise de notes - Partie 2

Ce que j'appelle le fond préindividuel peut être géométrique, peut être philosophie de ce qu'on essaye d'étudier nous, nous essayons de faire de Platon notre fond préindividuel commun et nous essayons, nous individuer à travers Platon, et à un moment donné contre Platon. Et c'est toujours comme ça qu'on s'individue. Il peut être aussi musical, il peut être politique, il peut être toutes sortes de choses, toutes les dimensions de la vie sont constituées par des héritages préindividuels. Mais ces héritages sont partagés et ils sont partagés par diverses âmes.

Ces âmes, dont parlent le Phèdre, le dialogue Phèdre. C'est dans Phèdre qui se met à parler de l'âme, avant il n'en parle pratiquant pas. Mais dans Phèdre, tout à coup Platon se met à parler de l'âme. Concept qui vient d'Homère, qui vient de la tradition mythographique, qui vient de la tradition tragique et archaïque. À l'époque, l'âme veut dire ce qui me procède, mon âme ce n'est pas mon âme, une âme chez Homère, ceux sont des Dieux qui viennent m'habiter, me manipulent, je suis la marionnette de ces Dieux, une sorte d'esprit.

À partir de Platon, à partir de Phèdre, l'âme va devenir ce qui s'appellera plus tard avec Descartes le sujet, ce que Freud appellera l'appareil psychique et que Simondon appelle le processus d'individuation psychique. L'individuation psychique forme des individus comme vous et moi, nous sommes entrain de nous co-individuer. Et en nous co-individuant, nous transformons nos mémoires. ( Lien Vidéo )

idiotexte seul Nous sommes que des mémoires. Ça c'est vous, vous êtes une accumulation de mémoire, c'est tout ce qui vous êtes arrivés depuis votre naissance et même avant de votre naissance. Et là c'est ce qui est entrain de vous arriver à ce moment-même. C'est une nouvelle spire qui est entrain de s'écrire. Qu'on peut la représenter comme ça. Ça c'est moi qui vous parle et qui vous parle au nom d'un collectif que j'incarne en tant que de la philosophie que vous écoutez collectivement vous-mêmes.
idiotexte seul Et ce que je suis entrain de vous dire, vous l'écrivez dans votre mémoire, je dis bien VOUS l'écrivez, ce n'est pas moi qu'il écrit VOUS. VOUS l'écrivez dans votre mémoire, dans votre cerveau, plus ou moins bien car on peut l'écrire très mal dans son cerveau. Comme il y a un Hypomnematon qui est en ligne vous pouvez revoir si des choses...

Dans ce processus d'écriture, de votre mémoire vous participez un processus d'individuation collective à l'écriture d'une spirale plus grande que vous et que moi, qui s'appelle Pharmakon.fr...





idiotexte de Bernard Stiegler Qui est composé de spirales plus petites, une spirale n'a pas de fin. Et donc, si elle n'a pas de fin, ça veut dire qu'elle s'infinitise, et donc nous sommes dans un processus de co- infinitisation, nous nous infinitisons ensembles. Cette spirale, admettons que ceci représente le cours s'inscrit dans d'autres spirales. Celles auxquelles, vous participez, celles auxquelles nous participons...

Dans ce genre de spirales, il y a des tourbillons, qui interagissent, dialogiquement.

Dialogiquement par un dialogue, vous aller dire, on ne dialogue pas, c'est moi qui monologue. Oui, on dialogue parce que ça va revenir, tout à l'heure, dans une discussion, plus tard par des emails ou autrement.

Mais aussi diachroniquement, ça veut dire qu'il y a du temps qui se produit. L'individuation s'est la production du temps. Non pas du temps qui s'écoule comme une horloge, mais du temps de l'individuation. Nous nous individuons, nous avons des époques dans notre existence, un jour nous changeons sur tel point, nous changeons de point de vue.

Ces changements produisent, des processus métastables. Ni stable, ce qui est stable est ce qui est mort, ni instable ni complètement décomposé, c'est mort aussi. Métastable c'est entre l'équilibre et le déséquilibre, loin de l'équilibre. Ce qui est entre l'équilibre et le déséquilibre, c'est le mouvement, c'est la vie. La vie, c'est une forme de la métastabilité.

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Pour que cela se produise, pour que ce type de processus se produise, il faut un fond préindividuel qui garde en lui, un potentiel d'individuation qui est recouvert mais qui peut être découvert, c'est à dire individué par l'intermédiaire Hypomnemata. Ça c'est mon interprétation, qui est compliqué de ce que veut dire anamnesis dans Ménon.

Bernard Stiegler


Mais il y a une autre interprétation, et c'est à mon avis celle de Platon à l'époque où il écrit Ménon. Je ne parle pas à l'époque de la République, car à l'époque de la République il est entrain d'oublier Ménon. Cette autre interprétation celle de Platon à l'époque de Ménon, à la différence de la théorie que je viens de vous présenter qui présente l'anamnesis qui est entant qu'A-letheia ce qui repose sur des hypomnematas, c'est à dire sur des pharmakas. Et donc sur un fond préindividuel qui est fait de mille choses en mille lieux, sédimentés de trente-six mille manières qui viennent s'inscrire dans votre cerveau qui se sédimente de partout, les rues de Rome, le souterrain, le paysage de... etc. Cette autre interprétation qui serait donc selon moi, celle de Platon à l'époque de Ménon, n'est pas forcement contradictoire avec celle que je viens de vous dire, bien au contraire, je pense qu'elle est tout à fait convergente avec la mienne, MAIS ce n'est pas la mienne. Je crois qu'elle ne peut pas être la mienne parce qu'elle n'a pas les concepts qui permettraient la conception que je propose, l'interprétation que je propose. Elle n'a pas ces concepts par exemple le concept de fond préindividuel ou le concept de métastabilité.

Platon


Ce que dit d'ailleurs Simondon, sans du tout de parler de Platon, il dit, jusque pratiquement au 19ème siècle la métastabilité personne ne sait ce que c'est et les grecs ne pouvaient pas penser comme je vous le propose de penser parce qu'ils ne connaissaient pas la métastabilité... à une théorie de l'énergie.

N'ayant pas de tel concept et devant faire face à une question limite (l'aporie de Ménon), cette aporie est très embarrassante pour Socrate.

Qu'est ce que c'est une aporie? Réduit à un extrême embarras, être dans l'aporie, être réduit un extrême embarras. Socrate étant affronté à cette aporie, étant réduit à cet extrême embarras, ne peut pas apporter de réponse. S'il renonçait à répondre ça voudrait dire les sophistes ont raison. La vérité n'existe pas, on ne peut pas absolument rien découvrir, y'a plus qu'à s'en remettre aux sophistes. Y'a plus que le pouvoir, y'a pas de savoir, parce que c'est ça que dit Socrate contre les sophistes, les sophistes ce qu'ils leur intéressent ce n'est pas le savoir c'est le pouvoir. Ça voudrait dire, il n'y a pas de savoir, il n'y a plus de droit pour contrôler le pouvoir. Y'a plus rien est en droit, il n'y a que du fait, la seule loi qui existe c'est la loi du plus fort. Socrate dit non, on ne peut pas laisser cette aporie sans réponse. IL FAUT QUE JE TROUVE UNE RÉPONSE. Je suis confronté à une aporie à une question limite, c'est une question aux limites des possibilités de répondre. C'est une question qui concerne les limites-mêmes de la pensée. À cette question limites je dois porter une réponse limite, c'est à dire non logique... donc, je ne suis pas dans une réponse apodyptique qu'on pourrait dire vraie au sens démontrable, logiquement argumentable, etc. Je suis obligé d'en appeler, aux poètes, aux prêtres et aux prêtresses.

C'est à dire à Diotima qui viendra un peu plus tard dans le Banquet... j'ai entendu des hommes et des femmes dans les choses divines dire que l'âme est immortelle. Vous allez me dire, il parle de l'âme, là Platon? Oui, comme tous les grecs, mais ce n'est pas un concept auquel il va travailler, dans Phèdre il y travaillera. Par contre ce qu'il est entrain de dire-là, c'est qu'il y a quelque chose qui procède de l'immortalité. Il répond à cela pour répondre à une question limite et c'est une réponse limite. Ils ne s'appuient pas sur des arguments, il dit les prêtres, les prêtresses, les poètes. Donc, il convoque des gens qui ne sont pas du tout du coté de la philosophie et de l'argumentation logique.

(Remarquer que l'aporie, ça désigne le manque de ressource, la privation, le manque de nourriture. À ce que dit Diotima d'Éros, fils de Poros et de Pénia, il est dans l'embarras et le manque, ce que je veux dire par-là, il y a quelque chose avoir l'aporie et le désir, très important. L'objet du désir, c'est l'objet qui vous manque, tu me manques c'est le truc de base du désir. Je ferme la parenthèse, juste pour vous montrer que les choses sont intriquées).

00:14:20

Ce que j'essaye de faire-là, dans ce cours, et d'en tirer les conséquences dans l'interprétation que je vais vous proposer à la fin de ce cours de la République de Platon, c'est interpréter ici l'immortalité.

Et ce n'est pas facile cette interprétation, pour mile raisons que je vous ai déjà donné, nous ne parlons pas grec, nous ne pensons pas grec, donc comprendre ce qui est enjeu... D'autre part, nous les tard-venus, nous qui arrivons si en retard de tout ce qui s'est passé avant nous. Et bien cette question-là, nous pouvons y accéder parce qu'elle a été profondément réinvestie par le christianisme.

Qui s'est lui-même constitué entant qu'église, entant qu'institution, et pas simplement entant que transmission des évangiles, témoignage de la vie de Jésus. Qu'en s'emparant de la théorie de Platon, à travers se personnage, Paul de Tarse, qu'on appelle aussi Saint Paul. Paul de Tarse, qui est le fondateur du christianisme... C'est un juif grec, et c'est lui qui va faire muter cette juive; que sont devenus les disciples de Jésus, en une nouvelle religion qui s'appelle le christianisme. Ce n'est pas Jésus qui fonde le christianisme, Jésus n'a jamais voulu fonder le christianisme, Jésus était un juif, il se battait contre la déviance du judaïsme. C'est Paul qui a voulu fonder une nouvelle église, dans un contexte qui va d'ailleurs réussir, parce que cette pauvre secte juive qui était persécutée et par le pouvoir juif et par le pouvoir Romain, et bien il va devenir le cœur de Rome. L'empire Romain, c'est le Vatican, aujourd'hui qui en reste.

En passant par cet homme-là, Thomas d'Aquin, Thomas qui lui-même, au 13ème siècle, s'appuie sur Persan qui vit au 10ème siècle dans l'actuel Iran, ensuite dans le sud de l'Espagne, qui à l'époque est musulmane, qui est une terre islamique. C'est à travers tout cela et tant d'autres, que Thomas intègre la théorie de l'immortalité à l'ontothéologie d'Aristote dans le christianisme sous la forme d'un manuel qui s'appelle - La somme théologique - ... Thomas d'Aquin va fonder la théologie européenne à travers cette somme. Thomas d'Aquin est lui même un tard-venu, il arrive 900 ans après Augustin, le magrébin... entrain de se convertir, il entend la voix du Christ, il est en conversion. Ce magrébin, il va devenir évêques en 399, évêques d'Hippone.

Tout ça est notre héritage, c'est notre fond préindividuel qu'on appelle aussi l'héritage chrétien, milieu préindividuel à travers lequel, nous qui en héritons, que nous croyons ou pas, c'est notre fond préindividuel. Et ça va bien au-delà du christianisme.

C'est à partir de ce fond, que nous pouvons tenter de relire et d'interpréter Ménon et La République. En le retraversant, en se libérant d'ailleurs, tout comme il faut se libérer de Platon. Parce que cet héritage est littéralement écrasant. Il nous est parvenu à nous, les tard-venus du 21ème siècle, non pas à travers le christianisme catholique mais à travers Martin Luther, que nous soyons réformateur ou pas, que nous soyons protestant ou pas, le monde où nous vivons c'est le monde de Martin Luther. Ce n'est pas le monde Thomas d'Aquin. C'est Martin Luther qui est à l'origine de la société moderne. Martin Luther qui est presque un homonyme Martin Luther King qui est un héros. Car ses hommes nous les oublions pas et si nous les oublions pas, c'est parce que ce sont des héros. Ils se sont durement battus au risque de leur vie et Martin Luther King a été assassiné en 1968, le 4 avril par un fanatique raciste, comme il y en a tant dans le sud des États-Unis.

__________________________________________________________ Pensée du moment

Moi si je m'en souviens ce n'est pas pour son assassinat mais pour sa radicalité de son rêve d'une Amérique... et non pas de son extrémisme comme l'autre qu'il a assassiné... Mais il y a un mais avec Martin Luther King... il manque "le repenti" pas comme MalcomX, était devenu non seulement pour les extrémistes blancs leur ennemis mais par après aussi par les siens. Mais surtout l'amour impossible réalisé, ne faut pas oublier pourquoi Malcom X a été en prison! Tricherie trahison-- détournement la vie en sursis ...
Oui, Martin Luther King était un génie, un des meilleurs même dans cette spirale, mais ce que je veux dire en insistant depuis le début... c'est pour la bifurcation. Car bien évidement qu'il n'y a pas que ça mais c'est un point à ne pas oublier, surtout pour ne pas se laisser prendre par "la bête".
( Lien Vidéo : Nous l'Amérique on ne l'a pas découverte, elle nous est tombée dessus! )

22 mars 2016 : Panique au cœur de la Belgique ... Ma sœur prend le métro à cette heure-là... pas encore de nouvelle du quel exactement... Ligne téléphonique perturbée... enfin au téléphone, elle venait de prendre le métro sur la même ligne, juste celui d'avant . ( Lien Vidéo )



L'amour n'est donc plus pour Martin Luther seulement une fin mais aussi un moyen d'arriver à la paix et la justice mondiale, et il réfute la notion de faiblesse de l'amour qu'ont émise certains philosophes dont Nietzsche :

« Cette demande d'une communauté mondiale qui élève les problèmes de voisinage au-delà de la tribu, la race, la classe et la nation est en réalité un appel pour un amour universel et inconditionnel de l'humanité tout entière. Ce concept souvent incompris, souvent mal interprété, si rapidement éludé par les Nietzsche du monde comme une force faible et lâche, est maintenant devenue une nécessité absolue pour la survie de l'homme. Quand je parle d'amour je ne parle pas d'une espèce de réponse sentimentale et faible. Je ne parle pas d'une force qui est juste un non-sens sentimental. Je parle d'une force que toutes les grandes religions du monde ont vu comme le principe unifiant suprême de la vie. L'amour est la clef qui ouvre la porte qui mène à la réalité ultime. » - Martin Luther King -
- Martin Luther King -



(Oui mais faut pas oublier la jeunesse et toute son ardeur!)

Même lui a essayé d'en parler plus globalement mais personne (Sauf Kamel Daoud) n'ose celui de l'antre de la bête.

__________________________________________________________ Fin

Cela étant Martin Luther King est un héritier tardif de Martin Luther (tout court), celui qui est à l'origine de la réforme protestante qui aurait eu toutes sortes de destin contradictoire. Qui aura conduit à se héros et à ce génie, faut voir parler Martin Luther King, c'est inouïe. On aurait envie de devenir croyant. Il y croit tellement, il croit tellement bien... croyons ensemble mes frères. Tous les discours de Martin Luther King, ce sont des prêches, mais des prêches politiques. Il incarne vraiment la vie de Jésus. Jésus était un politique c'était un homme qui se battait contre un pouvoir....

00:23:05

Cet héritage qui devient écrasant, il nous hante, tous ces personnages nous habitent, que l'on veuille ou non. Ils sont en nous des revenants... églises, villes, les arts...

Et bien ce sont des hypomnematas, ce sont des pharmakas, ça peut être aussi des poisons. Et d'ailleurs c'est cela que condamne Platon dans la République, dans le mythe de la caverne, ce sont des simulacres, car tout ça ce sont des choses de la caverne de Platon, des leurres.

Tout ça va emmener à un processus de l'art moderne, que tout à coup on commence à peindre des jeunes gens qui draguent des jeunes filles. Au moment où Max Weber appelle le désenchantement du monde... il dit, le capitalisme est remplacé par la croyance par la confiance calculable ayant remplacé l'incalculable par le calculable.

C'est aussi ce qui conduit à l'art contemporain qui renvoie d'ailleurs au cinéma, encore à la caverne de Platon... cette puissance colossale qui a conduit au capitalisme, en passant par la réforme, et qui nous paraît qu'aujourd'hui d'avoir que des pieds d'argile. Cet héritage est écrasant, lorsque qu'il est prit comme un dogme, il nous empêche de penser la première interprétation. Il nous empêche de nous émanciper de la limite qui était celle de Platon, il nous empêche de retirer de Platon, qu'est ce qu'il y a de meilleur en Platon, que Platon lui-même ne pouvait pas retirer parce qu'il était en avance sur lui-même. Comme tous les grands penseurs, un grand penseur, c'est quelqu'un qui se dépasse lui-même, qui ne peut pas lui-même tirer les conséquences de ce qu'il découvre... tout ce qui est important c'est ça.

Je pense que le christianisme a été une manière à travers Paul de Tarse, d'hérité de Platon, et de concrétiser et d'une manière diablement réussie. Mais je pense que le christianisme est arrivé à ces limites, beaucoup de chrétien le disent. Il y a des chrétiens de la mort de Dieu, j'en ai rencontré aux États-Unis qui sont des théologiens chrétiens. Mais qui essaye de penser au christianisme après la mort de Dieu et ce sont des vrais théologiens dans les meilleurs universités américaines.

__________________________________________________________ Pensée du moment

Perso, j'ai décidé de laisser Dieu une bonne fois pour toute tranquille car il a toujours bon dos! D'où, je vais le prendre par la "bête", comme je l'avais fait! Et de toute faon, ils sont dans la bête, je ne vois pas pourquoi tout le monde les cherche en Dieu! Et c'est ici que cette expression prend tout son sens : Verbal Kint : Le coup le plus rusé que "le diable" ait jamais réussi, ça a été de faire croire à tout le monde qu'il n'existait pas.

__________________________________________________________ Fin

Je vous propose la première interprétation, pas celle de Platon, mais cette interprétation est aussi une interprétation du christianisme. On ne peut pas interpréter Platon, et aller au-delà de Platon, sans interpréter le christianisme lui-même pour aller au delà du christianisme. Non seulement du christianisme mais du monothéisme. Dont voici Moïse, avec ses fameuses tables de la loi. Dont je vous rappelle ce monothéisme, il parle d'un défaut d'origine, la pomme de discorde, envoyé par la déesse Éris. Cette pomme d'Éris, qu'est à l'origine chez les grecs de la conflictualité, en conflit les uns avec les autres, en concurrence les uns avec les autres, ça crée de la dynamique, ça de l'émulation mais en même temps ça produit des mauvaises choses, c'est très pharmacologique, c'est très ambigu.

Au moment, où les grecs au VII siècle av. J-C, développent à travers Hésiode cette mythologie d'Éris, exactement ce prophète moise apparait et avec ce prophète la question du pêché originel. Car là, ce n'est pas Éris, c'est Ève qui tend la pomme. Et à partir de là, la discorde de l'Éris devient la chute dans le pêché originel. Et c'est comme ça que Paul de Tarse réinterprétera, la pensée grecque et platonicienne en particulier. Cela dit, si Paul de tarse peut s'emparer de cette pensée platonicienne parce qu'en fait cette évolution est déjà dans Platon.

__________________________________________________________ Pensée du moment

(Des fois je désespère qu'on en est encore là, j'ai souvent l'impression d'être au temps du pharaon avec des ordinateurs (Apple) en plus mais en plus cons!)

__________________________________________________________ Fin

On va le voir dans le prochain cours elle est dans Phèdre. Dans Phèdre tout à coup Platon pose que l'origine de la vie c'est une chute. C'est une sorte de pêché. Jusqu'à Phèdre l'âme ne tombe pas, elle est habitée par des esprits... mais à partir de Phèdre il raconte l'allégorie de l'âme ailée, selon moi c'est une rationalisation à travers une fable inventé par Platon. Elle va dire que l'âme est tombée dans son corps... Et ce qui s'invente-là, c'est l'opposition entre l'âme et le corps. Jamais chez les grecs jusqu'à Phèdre on avait opposé l'âme et le corps. Tout à coup l'âme est opposée au corps et s'il est opposé au corps c'est pour une raison précise, c'est parce que la passion va devenir le problème de l'âme. Ce qui va pervertir l'âme, c'est la passion.

00:32:37

Platon, à partir où il a passé la cinquantaine est entrain de mettre en place, c'est une opposition de l'âme et du corps, c'est à dire de la vérité et de la passion. À partir de là, la vérité pas dans Phèdre mais dans la République. Ne sera plus du coté du délire, mais du raisonnement logique de la dialectique sert à découper en morceau analytiquement tous les raisonnements. Ça ne serra plus du tout du coté de la passion de la vérité.

L'Éris est lié au pharmakon, il ne peut pas y avoir Éris s'il y n'y a pas Prométhée. C'est Prométhée qu'est à l'origine d'Éris; Prométhée c'est le dieu de la technique, c'est à dire du pharmakon.

Cette question du pharmakon, que j'ai posé en lisant Hésiode et Eschyle à travers Vernant, Platon lui-même la pose dans Phèdre. (Phèdre 22 en 244b ou 243d jusqu'à 257c et le mythe de Theuth).

Il est question du pharmakon qu'est l'écriture et là Platon utilise le mot pharmakon...

Ce que je crois cette question du pharmakon, même si Platon n'en parle pas du tout à l'époque du Ménon, est au cœur à l'époque de Ménon, au cœur de la culture de Perséphone.

La culture de Perséphone, du fait que Perséphone est enterrée vivante avec Hadès et qu'elle resurgit au printemps, et que tout ça est lié au fait que les hommes sont des mortels qu'ont été punis d'avoir trompé Zeus, eux-mêmes manipulés par Prométhée, etc.

On ne comprend rien à la question du blé qui repousse au printemps, si on ne prend pas en compte le pharmakon, parce que si les hommes doivent cultiver, c'est parce qu'ils ne sont pas des dieux, ils sont punis d'être obligé de travailler. Et donc, ils doivent manipuler la charrue, le marteau, tous ces pharmakas, que sont les objets techniques et il y a un lien radical leur condition de mortel, leur pratique des mystères d'Éleusis et leur situation tragique qui est pour moi entièrement pharmakologique. C'est à l'horizon de Ménon, C'est à l'horizon de toute la culture grecque, mais en même temps cela n'apparait que dans Phèdre. Hors Phèdre est justement, selon moi, le dialogue à travers lequel Platon rompt avec la culture tragique qui passe à autre chose qui est quasiment l'origine du christianisme qui va servir en tout cas, la fondation du christianisme par Paul de Tarse.

00:39:01

Si Phèdre parle du Pharmakon, dans la dernière partie du texte, ça n'est pas pour exhumer la question du pharmakon, c'est au contraire pour diaboliser le pharmakon pour l'enterrer une bonne fois pour toute.

Le pharmakon, ici, ça concerne l'écriture, Platon va nous montrer que l'écriture c'est quelque chose de dangereux, qu'on peut manipuler les esprits avec l'écriture, tout comme on peut manipuler les esprits aujourd'hui, avec internet, etc. Il a bien entendu raison.

Il va dire aussi ce qui rend possible toutes sortes de choses, l'augmentation de la mémoire, la transmission, et au bout du compte, il va dire il faut s'en passer de l'écriture. La seule façon de raisonner et de penser, dans le dialogue vivant, en face à face, tout en l'écrivant. Et c'est un processus de dénégation de son activité d'écrivain. Platon voulait être un poète... il règle des comptes y compris avec lui-même.

Mais il les règle par la dénégation, il dit il ne faut pas pratiquer l'écriture et il la pratique. Comme un névrosé qu'il ne voit pas. Celui qui dit, ah non, je n'ai jamais rêvé de coucher avec ma mère et Freud dit ça prouve qu'il ne rêve que de ça. Ça prouve que c'est son problème dans la vie.

Dénégation


Platon à la fin de Phèdre introduit la question du pharmakon pour mieux la refouler pour mieux l'enfuir, par la dénégation. Pharmakon est dans un premier texte de Platon, Protagoras, où il y raconte les mythes de Prométhée et d'Épiméthée. Dans ce mythe, lorsque Protagoras explique que Prométhée ayant volé le feu à Zeus, pour compenser l'oubli par Épiméthée d'avoir gardé une qualité pour les hommes, c'est à dire les mortels. Il leur rapporte la technique mais au bout de très peu de temps, on s'aperçoit que les mortels se servent de la technique pour se battre entre eux et s'autodétruise. Donc, ce que décrit le mythe de Prométhée et d'Épiméthée dans Protagoras c'est évidement le caractère pharmacologique de la technique...

À l'époque de Ménon, la période de transition, toute les interprétations sont possibles, Platon n'a pas lui-même interprété sa propre théorie, interprétation... la référence à Perséphone à ces pratiques rituels, qui est en principe l'adversaire de la philosophie, car la philosophie c'est logos contre le muthos. En principe, le philosophe ne convoque pas le muthos qui est irrationnel. Elle a pour but de rendre compréhensible, comment du nom vécu, ce que je n'ai pas vécu moi-même peut constituer mon vécu. Comme est-ce que moi, une personne que j'ai jamais rencontré par exemple Darius dont je vous parlais tout à l'heure, a une influence sur mon vécu. Vous vous n'en rendez pas compte mais Darius a eu beaucoup d'influence sur mon vécu, beaucoup plus importante que vous ne l'imaginez. Les rapports entre les grecs et les perses c'est énorme, Eschyle d'ailleurs écrit les perses... et tout ça à un rôle majeur qui joue toujours entre les rapports l'Iran actuelle et l'Europe occidentale des États-Unis. Donc, il y a du non vécu, des choses que nous n'avons pas vécues et qui constituent notre vécu, et c'est ça l'enjeu de Ménon.

__________________________________________________________ Pensée du moment

Je ne suis pas allée en Algérie, c'est l'Algérie de 1990 qui est venue à moi. ( Lien Vidéo )

__________________________________________________________ Fin

L'enjeu de Ménon à travers la question de la vertu comment je peux être vertueux sans connaître la vertu et la question des mathématiques comment mon esclave ne sait rien et finalement retrouvé par lui-même les conditions du calcul de la surface du carré. Ça c'est la question du non, vécu qui peut devenir un facteur de vérité à condition de concevoir la vérité comme anamnesis, c'est à dire réminiscence, reconnaissance, reviviscence, c'est à dire printemps de la mémoire qui est spirale...

00:45:40

Cette question-là, c'est aussi celle de l'évangile selon Saint Jean : Personne n'est monté au ciel à l'exception du Fils de l'homme, dit Jean. Tous ceux qu'ils lui font confiances vivent la vie sans fin, la vie infinie. C'est ça l'enjeu du christianisme, c'est de se rapproprier le platonisme comme une interprétation d'une infinitisation de la vie pour comprendre le sens de la vie de Jésus. C'est ce qui est enjeu dans le christianisme qui va se développer à travers une énorme intuition qui s'appelle l'église. Outre qu'il est question de salut, donc dans une telle pensée qui est celle du christianisme, on pose qu'un salut est possible, c'est à dire qu'on peut se libérer de la situation pharmacologique, ce que je ne crois absolument pas. Je ne crois pas qu'on puisse révéler une vérité sur le pharmakon qu'on ferait qu'on se débarrasserait son coté empoisonnant, non, le pharmakon est toujours empoisonnant. Le mot lumière et vérité sont ici importantes, la lumière, c'est ce qui est aussi enjeu dans la caverne de Platon et précisément dans le livre7, Platon va pensée l'idée à partir du concept de la lumière pure. Et la vérité, ici, est entrain de devenir Veritas (en latin).

Une vérité qui serait pure et entière, qui ne serait plus une espèce de reviviscence de quelque chose qui est mort et qui est redevenir vivant et vraie, c'est à dire dont on se souvient, et qui peut redevenir oublié ensuite. Et c'est ce sui fonde une opposition d'un coté ce qui est vrai de l'autre coté ce qui est faux. D'un coté le corps qu'est mortel de l'autre coté l'âme qui est immortelle. D'un coté le bon, de l'autre coté le mauvais. Et ça c'est embêtant. Car toutes les magnifiques peintures que je vous ai montré tout à l'heure ont servi à exterminer des gens. De toutes sortes, l'inquisition est une énorme machine à massacrer. On nous parle des horribles massacres qu'on été commis au 20ème siècle, et on a bien raison de nous en parler. Mais pensons aux innombrables dizaines de millions de morts qu'à été produite par la chrétienté.

Je ne dis pas ça pour culpabiliser est une chose inventée par le christianisme justement ou disons par le monothéisme, je pense qu'il faut combattre la culpabilité qui sert à refouler à designer l'autre comme étant le coupable ou soi-même se flageller étant coupable et pour ne pas changer, je pense que la culpabilité est une mauvaise chose.

Par contre je pense, qu'il faut tirer les conséquences dans toutes leurs dimensions métaphysiques, historiques et aussi économique. Et je viens vers l'économie maintenant de ce que je suis entrain de vous dire et y compris par rapport à la situation du christianisme qui est l'origine du capitalisme aussi pas seulement de l'inquisition et du massacre des indiens d'Amérique latines et de tant d'autres y compris des juifs. Parce que l'antisémitisme vient quand même du christianisme, même si les nazis étaient des païens.

00:49:03

Vous vous souvenez que, on avait vu que le monde des poètes tragiques qui est le monde de Ménon, avant ce passage du Phèdre, qui rompt avec le monde tragique, c'est le monde de l'atê.

Qu'est ce que c'est l'atê? J'ai été aveuglé par l'atê et Zeus m'a ravi l'entendement dit Agamemnon, c'est dans Homère. L'atê, c'est la possession. Je suis possédé par un esprit, je suis hanté par des esprits. Je suis hanté quand je commets un crime mais je suis aussi hanté quand je suis génial. Quand je fais quelque chose d'héroïque, quand je me dépasse, ce n'est pas moi en fait, c'est un dieu qui vient m'habiter et qui me soutiens. Ça, c'est l'origine de la psychè...

Hors cette psychè (l'âme) et bien elle est animée par une passion et un délire. Et ce que reprend le Banquet, l'âme n'accède à la vérité que dans cette possession et ce délire. Et réalité, dans Phèdre, Platon dit quand je tombe amoureux, l'âme dont je tombe amoureux donne me donne accès ce qui en moi est caché...

Le délire qui est dans le Banquet est encore là dans Phèdre, c'est pour ça que je dis que Phèdre est avant la République parce que dans la République, il n'y a plus de délire, c'est tellement vrai qu'on fout les poètes à la porte. Mais dans Phèdre, il y a encore du délire. Il définit encore l'âme ailée par le délire. Et ce délire, c'est la part divine de l'âme. Il dit dans Phèdre : l'âme est divine dans sa capacité de délirer.


D'une certaine manière, du premier dialogue jusqu'à Phèdre, ce qui obsède Platon, c'est le délire. Il ne parle pratiquement que de ça tout le temps. Comment que c'est par cet état de possession que j'accède à des choses qui me dépasse. Et d'un seul coup dans la République, tout se renverse, il faut virer le délire, enlever les poètes, les peintres, les saltimbanques tous ces gens-là qui font délirer les gens, il faut opposer la raison à la passion. La vérité au délire, la vérité ne délire plus.

Dans cette mesure, la vérité va changer de sens, d'alètheia comme découvrement, possession comme une mémoire qui me revient. Si la mémoire de ce que je n'ai pas vécu me revient, elle me revient comme un esprit qui me hante, bien entendu. Donc, c'est normal qu'il parle de délire, c'est toujours la tradition homérique. L'alètheia comme découvrement, c'est forcement une sorte de délire, c'est une possession que je n'ai pas vécu, c'est une espèce de hantise.

00:52:27

À partir du livre7 de la République, il va dire alètheia c'est l'orthotès (exactitude), ce n'est plus du tout le délire, c'est la précision analytique exacte du raisonnement dialectique. Et ce qui nous conduit à un règne du calcul de l'exactitude de la calculabilité qui nous est imposé par notre croix (agence de notation).

La crise économique planétaire est complètement constituée sur les questions dont je parle-là. Standard & Poor's pose que tout est réductible à la calculabilité et à l'exactitude. Et c'est cela qui a détruit toute croyance, non pas à la vie de jésus nécessairement mais toute la croyance dans la quelle qu'il n'y a pas crédit. Pour qu'il y ait du crédit, c'est à dire de l'argent que ce crédit soit du Dollar ou toutes sortes de processus d'échange qui incarnait y compris comme des fétiches, des objets dans lesquels on croyait, il faut de la croyance. Or, le dollar qui est l'unité de compte de Standard & Poor's... en Dieu nous avons confiance. Un système monétaire ne peut pas fonctionner sans crédit... ce que j'ai appelé dans un livre c'est de la - Mécréance et Discrédit. Nous croyons absolument plus à rien, à commencer par la révolution des lendemains qui chante qui sont une espèce de christianisme matérialiste, on va enfin se révéler la vérité et après tout le monde sera heureux et on n'aura pas besoin de Jésus pour ça, ni de Moïse. C'est une chose aussi simpliste à croire qu'on va pourvoir révéler la vérité du capitalisme dans une société qui en serait débarrassée. Je ne dis pas qu'on ne se débarrassera jamais du capitalisme, ce que je veux dire ces oppositions simplistes, ça n'est plus de saisons. Nous devons sortir de là.

Et pour sortir de là, il faut sortir, on va abandonner l'atê, on va passer dans la République à la diabolisation du délire. Le diable qui est passion, le délire peut évidement devenir diabolique. Tout ce que je suis entrain de dire et d'objecter à Platon est pas contre ce que dit Platon simplement, ça serait trop facile. Il a raison Platon, le délire il faut le combattre d'une certaine manière, le délire peut être absolument dangereux. Hitler est délirant, et malheureusement, il y en a plein à notre époque qui sont bien vivants, ils ne sont pas Hitler mais bon.

00:57:00

Il y a une vaste question dans le problème du désir ou du délire ou de l'amour sans lequel il n'y aurait pas de vérité. Cet amour peut devenir diabolique. Par exemple de Thérèse Raquin (Émile Zola), deux êtres qui s'aiment vont commettre un crime pour pouvoir satisfaire leur passion, et vont se mettre à se haïr et à se détester et tout leur amour va se transformer en perversité, en haine et en autodestruction.

__________________________________________________________ Pensée du moment

Sauf, si kamel Daoud revient et vous le laissez enfin parler. Et ce n'est pas une question personnelle mais bien sociétale, d'une énorme importance. Car lui seul s'est mis face à face à la bête. Car cacher cela, vous n'aurez que des fantômes. Et si les kamikazes vont chercher des vierges ce n'est pas un hasard! Je sais que c'est délicat avec l'extrême droite d'ici, car ils vont s'en servir, mais je vous assure je connais la dialectique "algérienne", plutôt un "langage populaire" et je comprends aussi que vous avez eu un "choc" en le lisant. Mais moi, je l'ai compris par cette dialectique "algérienne" et non pas par votre façon de penser d'ici France-Belgique. Car déjà en Sicile c'est autre chose! Donc, je ne peux même pas dire d'Europe.

Et je sais aussi que Stiegler l'a fait globalement avec tant et tant de dits et décrits sur le désir. Mais ce globalement est pour vous repérer un peu est dans la République, les états, l'économie... qui fini par -ce trop- (comme je l'ai nommé) Mais ici c'est dans le rhizome, dans -l'antre de la bête-, comme je l'ai nommé.

Car à la différence du global et le tabou du sexe et du rapport à la femme dans le monde arabo-musulman, c'est que masqué derrière une idéologie (j'insiste sur ce mot car pour moi le problème n'est pas dans le Coran mais de certains hommes qui en ont fait une idéologie) est plus dangereux pour nos jeunes, car c'est leur point faible, ils savent plus vite les toucher. Bref, on dirait qu'on recommence l'histoire de Platon, vous dans la République et nous dans le rhizome, ainsi soit-il!

__________________________________________________________ Fin

Nous sommes des êtres procédés et hantés par des fantômes, ces fantômes ont toutes sortent de dimensions, positives et négatives, pharmacologique et c'est cela qui est enjeu dans la question de la réminiscence de l'anamnésis. Dans la République Platon va essayer de régler le problème de ces hantises, d'essayer de ce qui a de bien et de l'autre coté de ce qui a de mal. Il va mettre tout ce qui est diachronique, c'est à dire, invention, individuation, transformation, le devenir du coté du diabolique, il va l'exclure de la cité, il va tout synchroniser d'un seul coup il va pacifier, il va normaliser, il va stanaliser... Ce qui donne Staline, et l'horreur du goulag d'une certaine façon.

__________________________________________________________ Pensée du moment

Imaginez Kamel Daoud ou autre... Privatisation de parler dans son pays, par exemple, dernièrement avec une fatwa et ici par un tout autre problème (couvrez ce sein que je ne saurai voir). Nous sommes dans la merde!

Et comme Kamel Daoud, le dis : ils ne se souviennent pas comme nous !
Alors pleurez tous avec nous ( Vidéo )

Paradoxe, depuis plus de 2 ans que je ne pleure plus même avec tous ces événements tragiques, je ne fais que me ressouvenir, j'ai l'impression de revoir ma vie défilée mais cette fois-ci à grande échelle. Prochainement étape, ça sera le harcèlement car il a aussi la possession au sens propre, jusqu'à leur idéal despotique.

PS: «Ce serait donc une spirale de mort et de sexualité qui expliquerait l’action de ces groupes, mais aussi le rôle des femmes. Inutile de dire que cette “analyse” aux échos de psychanalyse de bas de étage, n’a trouvé aucune confirmation factuelle.» ( Source Slate fr - Les femmes terroristes des «années de plomb» étaient des figures romantiques et terrifiantes )

Je viens de tomber dessus, encore: Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Et encore ce bas de étage! Vous allez voir c'est quoi au plus profond de l'antre de la bête! Et tous les ""saints"" de la terre ne pourront le couvrir!

__________________________________________________________ Fin

On essayera de comprendre les puissances latentes enfuient dans nos mémoires, non seulement comme des dieux, ce sont les dieux qui nous hantent aussi mais comme les héros, car chez les grecs, il y en a qui ne sont pas des dieux et qui sont des héros. Héraclès, c'est un mortel, parfois on l'appelle un demi-dieu, c'est une erreur c'est un mortel et c'est un héros inoubliable... On n'oublie pas Zeus, on n'oublie pas un Dieu mais on n'oublie pas non plus un héros. Un héros étant un mortel et pourtant on ne l'oublie pas... comme nos familles décédés... Un héros n'est pas forcement un hercule... c'est ça l'enjeu du Ménon, en partant de cette question de mémoire qu'il faut interpréter ce qui est dit à propos de l'immortalité de l'âme. Dans les prochains cours on reviendra sur Phèdre, un peu dans le Banquet... dans le cours suivant, on va rentrer dans la bête.




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Faux départ - Deleuze est venu me voir, me sortir de mes rêves
Voyage - Perception Avec Deleuze
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Paradis - Ancien enVOL
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LES 11 MACHINES DE GUERRES
Bushisme - 1991
Loup ALGOR en Rythme

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VISAGE
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Visage - Politique
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Rhizome - Volontaire & INvolontaire - Paradoxe
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Paysages
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__________________________________________________________ Fin

Compréhension

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Trouble

Trouble


fini le 31 mars 2016