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I. Droit et fait - Feux



livre









Prise de notes - Partie 1

Période de maturité (385-370)
Phédon, Banquet, République, Phèdre

385, Platon à 40 ans, donc c'est la période qui va de 40 ans à 55 ans. On est avant Jésus-Christ donc on remonte le temps, comme les saumons. Brisson dit, C'est la période de la maturité de Platon, moi je dis, la période dogmatique de Platon, c'est la plus mauvaise période de Platon, c'est la période où ça part de travers...
À cette période selon moi, ce n'est pas le point de vue de Brisson, appartiennent aussi des dialogues aussi qui sont Théétète et le sophiste, Brisson les mets dans la période suivante, ce qu'il appelle les Dernières années, moi j'appelle ça la période du RETOUR de la philosophie. Le dernier Platon revient vers la philosophie très fortement, le dernier Platon, c'est un très grand Platon.

Ce que j'aime chez Platon, c'est le début et la fin, ce qui est au milieu ne m'intéresse moins.

Le dialogue de la République est le texte le plus connu de Platon, et c'est celui que je n'aime pas ce n'est plus le Platon d'avant. Ça n'est plus le Platon qui pensait à partir de l'aporie de Ménon...

Le Platon qui apparait dans ce dialogue-là (Ménon), c'est vraiment Platon, tel qu'il apporte quelque chose d'unique à l'histoire de la pensée mondiale qui est précisément la philosophie dans l'aporie de Ménon.

C'est dans ce texte que Platon fait dire à Socrate... que toute connaissance est une anamnèse, une réminiscence, un souvenir : connaître c'est se resouvenir. Se poser ça, c'est poser la question philosophique... quoi qu'il en soit c'est à partir de là que commence la philosophie. Bien que la République abandonne complètement cette thématique... on considère néanmoins que c'est le texte le plus important de Platon pour une raison, que c'est là qu'est exposée l'allégorie de la caverne.

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À travers l'allégorie de la caverne... la théorie des idées et l'ordre social que selon Platon, cette théorie des idées devrait permettre de fonder. La République, c'est la traduction directe la théorie de la connaissance de Platon en un ordre des lois. C'est à partir directement de la théorie des idées pour Platon qu'il s'agit de fonder des lois. Des lois qui doivent constituer une cité parfaite.

Je vous signale que Platon écrit la République, on dit autour de 380, 385, entre 40 et 45 ans, sachez qu'en 387, Platon, 2 ans plutôt, il est parti en Sicile, chez Denys à Syracuse. Et qu'il a été, non seulement expulsé par Denys de Syracuse de la Sicile mais qu'il a été vendu comme esclave. Et il a été sauvé par un philosophe et qu'il l'a reconnu, mais c'est Platon et il l'a racheté. Il y a toute une histoire, une biographie de Platon... c'était un aventurier.

C'est après cette aventure, qu'il a failli finir esclave qu'il écrit la République. Il est en état de choc un petit peu. Et c'est à partir de là, qu'il veut sur une base de la théorie d'une vérité, une théorie de la connaissance de la vérité, une base de la théorie du logos, extrêmement formel qui s'appelle le réalisme des idées. Il veut fonder l'ordre social.

Je crois que cette ambition prescriptrice d'un ordre social par la philosophie à partir de cette théorie de la connaissance est une très grave dérive de la philosophie.

__________________________________________________________ Pensée du moment

Mais si personne ne change ça, déconstruire le terme plus exactement, ça va continuer longtemps? Car pour moi la pensée de la République de Platon me fait penser à celle d'un despote. Et marre depuis les pharaons cela empire! Ils nous font des lignes de fuite pour ensuite refaire un despote dans le retour. Je me demande même si cette pensée hiérarchique ne vient pas de là, des pharaons !?!?

__________________________________________________________ Fin

Certes on pourrait dire qu'elle est d'une certaine manière légitimée pour Platon par le fait de ceux qu'on appelle les fondateurs de cité et en particulier les Sept sages ( Lien ) étaient aussi des physiologues, pas des philosophes, la philosophie n'était pas encore apparue mais c'étaient des gens qui avaient un discours sur la Phusis, de ce qui est, des gens qui allaient être l'origine de la philosophie, c'est 2 siècles avant Socrate, ça. Ces gens-là étaient à la fois des législateurs et des géomètres et aussi des poètes. Donc on comprend que la philosophie inspirait par cet héritage extraordinaire, une espèce qu'arrière grand-père de la cité grecque, comme les fondateurs de la Grèce qu'étaient à la fois géomètres et législateurs, nous devons être à la fois philosophe et administrateurs de la cité en quelque sorte.

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On peut comprendre cette démarche et en même temps je pense que c'est une grave dérive, je pense en aucun cas les philosophes ne doivent prescrire un ordre social, quel qu'il soit. Même s'ils doivent être prescripteurs de ce qu'on appelle le droit. Non pas de ce que doit être le droit exactement mais ce que doit définir ce qui est le droit par rapport à ce qui est le fait.

Les philosophes distinguent les faits et le droit. En fait, c'est comme ça et en droit cela devrait être comme ça.

La base du droit de ce qu'on appelle la constitution du droit c'est une question philosophique. C'est pour ça qu'il y a une philosophie du droit. Mais je ne crois pas du tout que les philosophes doivent écrire le droit, ceux qui doivent écrire le droit ce sont les représentants du peuple, c'est à dire les hommes politiques dans une démocratie ou dans une République.

__________________________________________________________ Pensée du moment

Livre blanc dans le nouveau système qui vient, Blockchain ou... Cette Blockchain, je la vois comme la ligne de fuite, comme le poisson dans l'eau qui ne voit pas l'eau. Pas de possibilité de bifurcation car justement c'est la ligne de fuite... à voir encore mais c'est comme ça que je la vois pour le moment, comme une ligne de fuite pour de bon sur le despote. Car comme surtout que c'est décentralisé impossible qu'un despote, un pharaon... reviennent. ( Vidéo )

DES Livres blancs, sans début, sans fin, l'infini. Que tous auront l'accès, pour y participer, mais cette fois-ci avec des comptes même si l'infini est incalculable, une autre sorte de penser...

__________________________________________________________ Fin

Par contre les philosophes sont ceux qui doivent fournir les principes qui permettent de faire la différence de ce qui est de fait et de ce qui devrait être de droit. De fait, tout le monde est violent, de droit on ne doit pas être violent. Après il y des lois à mettre en œuvre pour appliquer ça, faire en sorte que les gens soient moins violent et plus pacifique ce n'est pas les philosophes qui doivent le définir.

Ces différents entre les questions de droit et les questions de fait... Critique centrale de la Raison pure...

Les philosophes doivent critiquer, faire des reproches À. Critiquer ce n'est pas du tout ça, ça veut dire discerner, juger, faire la différence, être capable de faire la différence entre un Picasso et un Braque.

La philosophie doit fournir des critères pour critiquer, des critères de différenciation qui permettent de prendre sans cesse des décisions à la cité... et pour prendre des décisions elle a besoin des critères de décision.

En fait, les critères de décision que la cité doit mettre en œuvre, ce sont des lois. Mais les critères de décision que doivent mettre en œuvre les législateurs qui conçoivent les lois, ce sont des principes et ces principes sont fournis par la philosophie.

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À partir de là, les philosophes, doivent permettre à la cité de devenir rationnel au sens où elle est capable de se prescrire à elle-même, à partir de ses propres raisons, de sa propre raison des critères, définissant un ordre social. Et un ordre social qui ne cesse de changer en réalité, parce que la réalité n'arrête pas de changer. Et donc sans cesse, ils changent les lois, c'est pour ça qu'il y a un parlement.

La République qui apporte des éléments qu'il faut connaître, constitue un tournant négatif, un tournant décisif dans l'œuvre de Platon mais un tournant décisivement négatif.

La société grecque ancienne, 18ème siècle av. J-C et qui se poursuit au début du 4ème siècle av. J-C, est fondée que le culte de Zeus avec ses attributs, le feu de Zeus et l'aigle de Zeus...

Le culte de Zeus est lui-même fondé sur un mythe qui est le mythe de Prométhée, l'aigle de Zeus est entrain de manger le foie de Prométhée. Les rituels des piétés grecs... chez les grecs le culte de Zeus est fondamental aucun grec ne fait quoi que ce soit sans obtenir l'assentiment de Zeus c'est à dire sans lui faire un sacrifice. Mais ce que nous apprend Jean-Pierre Vernant, c'est quand on voue un culte à Zeus, c'est pour signifier à Zeus qu'on se souvient que l'on vient de Prométhée, du crime de Prométhée qui a été puni par Zeus, de se terrible supplice de se faire manger le foie, par un vautour.

Prométhée dans la société grecque est un dieu fondamental, c'est à cause de Prométhée qu'il faut vouer un culte à Zeus. Nous l'avons vu, l'an dernier dans Protagoras... dans ce texte qui est un texte de Platon, le supplice de Prométhée résulte de la faute d'Épiméthée, son frère. Épiméthée à commis une faute, il a oublié de garder une qualité pour faire apparaître les mortels, Zeus lui a demandé. Et c'est à cause de ça que son frère jumeau, Prométhée et comme dans toutes les mythologies, c'est son contraire, tous les jumeaux sont les contraires...

Zeus à demandé à Épiméthée de donner aux mortels qu'il fallait des qualités parce qu'il était temps que les mortels arrivent au jour. Épiméthée qui est un oublieux, ne soyez pas négligeant dit Socrate. Épiméthée qui est un dieu, un titan, un dieu oublieux à oublier de garder une qualité pour nous les mortels, et du coup son frère Prométhée est obligé d'aller dans l'Olympe, c'est à dire chez Zeus voler le feu. Et ça ce qui rend Zeus fout de rage. Car le feu c'est son attribut. Donc, il va condamner Prométhée à se faire manger le foie, chaque jour et chaque nuit le foie repousse. Donc, c'est un supplice à jamais, perpétuel. Il n'y aura plus jamais de rémission pour Prométhée... Idem

Cours 13 novembre 2010 - Le temps est assassin... L'un sans l'autre ( Lien )

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La technique:

Vernant, nous l'a montré, les grecs anciens se définissent comme des mortels. Et ces mortels sont en rapport aux immortels, ils sont en relation avec les immortels depuis la faute d'Épiméthée et le vol de Prométhée. Autrefois ils n'étaient pas des mortels, ils étaient eux-mêmes au Banquet... je ne sais pas ce qu'ils étaient exactement mais ils n'étaient pas encore des mortels, c'est à partir de là, qu'ils sont devenus des mortels. C'est à dire des êtres qui sont condamnés à être technique. C'est ça que veut dire être mortels chez un grec. Un mortel, c'est un être condamné à la technique. Que Prométhée soit le dieu à partir duquel, les grecs vouent le culte à Zeus à cause qu'il faut vouer un culte à Zeus si non Zeus se vengera. Ça signifie que les grecs vivent avant tout leur mortalité comme une technicité comme un destin de technicien. Les mortels sont ceux qui anticipent leur mort à venir. C'est pour ça qu'ils sont mélancolique et pas seulement la leur mais celles des autres, c'est ça surtout qu'ils les rendent mélancolique. Et du coup, ils travaillent comme technicien car pour travailler, il faut une technique. Ils travaillent pour différé l'échéance de la mort, pour différé l'échéance de la fin.

Du coup, ils inventent, ils mettent en œuvre des techniques, ce que raconte le mythe d'Épiméthée. C'est aussi, ce que raconte Freud dans l'introduction à la psychanalyse, le passage sur le travail.

Hors les mortels, que sont les grecs anciens, mais que nous sommes nous aussi, les mortels disent les grecs sont condamnés par qu'ils sont techniciens à vivre dans l'ambigüité, c'est ce que dit Vernant, (Hésiode - Travaux et les jours). Vernant dit tout ce que les mortels font de bien, selon les grecs, selon la mythologie grecque, le théâtre grec, la philosophie grecque, etc.

Ça peut toujours devenir un mal, ça peut toujours se renverser en un mal, tout ce qu'ils font de bien peut devenir un mal. Et il en est ainsi parce que tout ce qu'ils font est artificiel, un fait c'est à dire factice, n'est pas naturel.

À ce qui est ainsi fait par la technicité ou dans la technicité, à ce que peut faire l'homme parce qu'il est technicien. Il faut donc, dit également le mythe d'Épiméthée se procurer quelque chose qui dépasse cette technicité et qui est un droit.

C'est pour cela que dans le mythe de Prométhée et d'Épiméthée, après que Prométhée et Épiméthée ont constitué la technicité des mortels, et bien Zeus envoie Hermès. Le dieu qui apporte aux mortels le sentiment de la justice et de la honte, c'est à dire la nécessité du droit et de l'éthique.

C'est à partir de ce sentiment de ce qui est juste et de ce qu'il n'est pas, de ce qui est honteux. Honteux veut dire qui fait sortir de sa place, se prendre pour un dieu par exemple, c'est honteux. ou alors se comporter comme une bête c'est honteux.

Il faut savoir là où on est, quand on est mortel il faut jamais se prendre pour un dieu, il faut jamais se laisser aller à être une bête. ( Vidéo )

On est entre les deux. Et pour ça, il faut savoir faire une différence entre le fait et le droit, il faut avoir le sens de la justice et le sens de la honte pour être capable de faire la différence entre le fait et le droit. Et à partir de là, faut être capable de discerner, d'opérer des différences fondamentales voici ce que dit le mythe de Prométhée et d'Épiméthée.

Ce qu'à la base de cette technicité, qu'il faut cette capacité à faire cette différence pour dépasser, cette technicité et pour essayer de faire en sorte que cette technicité ne deviennent pas un mal.


00:25:18

Ce qui nous ramène à la philosophie qui doit apprendre à faire la différence entre le fait et le droit. Le problème, la philosophie qui est fondé par Platon... Platon, il va chercher à fonder le droit en oubliant cette technicité des mortels.

Parce que Platon va essayer le droit en affirmant que l'âme est immortelle, c'est à dire qu'elle fait partie quasiment des dieux et que c'est le corps qui est mortel. Et ça prépare le monothéisme et en particulier le christianisme.

L'an passé, j'ai soutenu que les grecs en général, et Grèce où surgit Socrate encore vivent dans cette culture ambigüité originelle et prométhéenne qui est la base de toute leur pratique...

Cette ambigüité qui est inhérente à la forme de vie humaine, parce que la forme de vie humaine c'est ce que Georges Canguilhem appelle la vie technique, une vie qui est toujours dépendante d'une technique, si élémentaire qu'elle puisse être; silex taillé, etc.

Cette ambigüité, c'est ce à quoi que Socrate et Platon vont en parler, vont donner le nom de pharmakon. Le pharmakon, le poison qui est le remède et le remède qui est le poison. Qui veut dire au sens strict, la drogue, le médicament.

00:27:40

Nous verrons dans le dialogue Phèdre, nous verrons quel discours Platon tiens sur ce point, la question du pharmakon...

Vernant montre dans Grèce que l'on dit tragique, pour la raison que les mortels (tragique par rapport à la mort), nous les hommes sont dans une situation pharmacologique irréductible, au sens où toute technique est un pharmakon. Donc, nous sommes dans une situation irréductiblement tout ce que nous faisons de bien peu devenir mal, il y a de quoi devenir mélancolique. Sans cesse nous produisons des artefacts pour améliorer notre sort. Ex: réchauffement climatique, et occupons nous de système de refroidissement. En réalité, de manière générale, nous avons des besoins pour améliorer notre sort et pour satisfaire ses besoins nous mettons au point des techniques. Mais en général, ces techniques créent des nouveaux problèmes qui engendrent des nouveaux besoins qui eux-mêmes engendrent des nouveaux problèmes. Et tout ça, en 1970, un couple de chercheurs... les gros problèmes vont arriver, vont se multiplier parce que tous les bienfaits de la technique vont apparaître sur leur mauvais jour, vont engendrer des renversements de tendances... la technique à un moment donné portée à sa limite se renverse et peut produire des catastrophes (ex: irradiation du Japon).

Dans cette situation pharmacologique, je soutiens que le rôle de la philosophie, aujourd'hui en particulier, est d'élaborer une critique pharmacologique. C'est à dire un discernement en droit et en fait de ce qui est possible positivement et négativement, à travers une pharmacologie générale.

Cette pharmacologie générale, c'est une philosophie qui analyse les conditions, nous les mortels, les êtres pharmacologiques, c'est à dire des techniciens et qui ne peuvent pas se passer de la technique.

Nous ne pouvons pas nous passer, maintenant que nous sommes 7 milliards sur cette planète et bientôt 9 milliards, nous ne pouvons pas nous passer des artefacts y compris industriels, par contre nous devons inventer une façon de prendre soin du pharmakon.

Prendre soin du pharmakon, c'est à dire de son caractère à la fois dangereux maléfique et ça c'est déjà l'objet du discours d'Hésiode. Du discours sur le feu, qui en Grèce, est le symbole de la technique.

Héphaïstos, dieu forgeron qui est le dieu de la technique chez les grecs, pas Prométhée qui a volé la technique mais le dieu technicien. Et Héphaïstos, c'est le forgeron qui détient le feu, et le feu qui constitue la forge d'Héphaïstos, le pouvoir technique chez les dieux.

Et bien, il est aussi la condition du feu du foyer, Hestia est celle qui sait entretenir le feu , qui sait allumer le feu, le faire bien chauffer, tout en empêchant de sortir de l'âtre, parce que le feu peut sortir de l'âtre, le feu peut mettre le feu.


Et Fukushima, c'est une espèce de gigantesque feu.

00:35:25

Nous devons nous revenir aux sources de cette pensée grecque que je dis pharmacologique que d'habitude on dit tragique.

C'est à dire fondé sur la situation et un rappel constant de la place du mortel face aux immortels et du feu artificiel dangereux face au feu divin de Zeus.

Nous devons y revenir en sorte de développer une sorte de pharmacologie positive qui vient contre carré les effets toxiques pharmacologie. Une pharmacologie, c'est à dire qu'est ce qu'on doit faire avec le pharmakon. Non pas le rejeter, on ne peut pas de toute façon. Qu'est ce qu'on fait avec?

Quelles sont les thérapeutiques qu'on peut mettre en œuvre avec le médicament?

Mais il faut que nous sachions que l'on ne peut jamais réduire les dangers du pharmakon. La toxicité du pharmakon accompagne le caractère bénéfique du pharmakon, comme le revers de cette médaille, toujours la toxicité est derrière.

Ceux qui prennent des médicaments savent bien qu'ils ont toujours des effets secondaires. Mais en fait, toute technique est une sorte de médicament de ce genre.

C'est sur la base de cette pharmacologie, entendue comme à la fois positive et négative. Critiquant les effets toxiques et célébrant ou encourageant les effets positifs. Que la politeia (La République), comme organisation sociale fondée sur le débat. Politeia (des personnes d'une communauté humaine qui font partie de cette communauté qui débattent entre eux de ce qu'ils doivent faire, ce n'est pas un prêtre roi, ce n'est pas un tyran, ce n'est pas un pharaon ou un sorcier qui décident, c'est le groupe qui discutent). Qui prend des décisions en mettant en œuvre des critères de discussions qui sont la vérité, la raison, le principe de contradiction, etc. Et cela commence avec la police grecque... par la mise en public des lois à travers l'écriture. C'est à partir de cette pharmacologie que la philosophie peut fournir à la cité des propositions pour que cette cité à travers ces capacités de décision politique et ses propres débats et à travers des critères que celui-ci propose. Définissent des systèmes sociaux qui sont des thérapeutiques. Chaque système social est une thérapeutique qui permet de prendre soin du pharmakon, pour entretenir le feu et en même temps de s'en protéger contre l'incendie. Il faut l'entretenir ce feu, on en a besoin, il faut faire attention qu'il ne mette pas le feu au tapis, à la maison, etc.

__________________________________________________________ Pensée du moment

Je comprends mais le feu n'est pas ici dans la politeia (La République), c'est du vent. Un vent qui attise ou diminuer le feu dépend de la puissance du vent mais le feu n'est pas ici.

BAGDAD CAFE ( Vidéo et voir le film )

__________________________________________________________ Fin

Ces systèmes "sociaux" qu'on appelle l'éducation, l'école, la langue, etc. et qui font les sociétés humaines n'arrêtent pas de se transformer. Le droit se transforme tout le temps, le droit d'aujourd'hui, n'est pas celui de Napoléon, n'est pas celui des grecs... et le droit français de 2015, ne sera pas le droit de 2011. Parce que le droit est sans cesse entrain de se transformer. En fonction de quoi? En fonction des pharmakas. En fonction des nouveaux problèmes que pose la technique... Ces systèmes qui n'arrêtent pas de se transformer, les systèmes sociaux sont des thérapeutiques du pharmakon. Il faut organiser l'économie de telle manière c'est en fonction des spécificités des machines industrielles qu'il faut modifier les règles d'économie, les lois d'économie, les contrats économiques, les impôts, les aides, etc. C'est fondamental de comprendre cela... C'est l'enjeu de la République de définir ces systèmes sociaux.


Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent - Edgar Faure : l'inventeur de l'état d'urgence.

00:40:19

Dans la République Platon va poser un certain nombre de critère pour prendre des décisions mais il va lui-même les prendre ces décisions, il ne va pas dire que la cité prenne des décisions-là, non, il va dire, je les prends. Voilà comment, il faut élever les enfants, voilà comment il faut régir les rapports entre les hommes et les femmes, voilà comment il faut organiser le travail, etc.

Et c'est lié à un changement de compréhension, de ce que Heidegger appelle la doctrine de la vérité de Platon.

La notion de la vérité va se transformer dans la République va prendre un sens nouveau.

__________________________________________________________ Pensée du moment

Je me pose la question, ici. Et si Platon avait expliqué seulement les faits voir même sa "doctrine" pourquoi les autres le suivent? À qui la faute à lui ou les autres qui le suivent? (je fais ma "Hannah Arendt" ( Vidéo Extrait du film). Parce que pour moi, une personne ou un groupe peut faire autant de mal!

Je l'ai bien vu qu'une idéologie peut être en hiérarchie, j'ai assisté au début avec le FIS (création des frère musulmans via les Princes d'Arabie saoudite/Qatar (Wahhabisme et ce n'est pas le Wahhabisme le problème c'est de l'imposer par la force surtout dans des pays à majorité musulmane, car ils en sont les premières victimes) --> Égypte--> Algérie (même si le FIS était élu par une démocratie mais Hitler aussi à été élu démocratiquement, vaste question aussi sur la démocratie directe, mais jusqu'ici tout "''allait bien''").

Et cette idéologie est venue dans le rhizome par une fissure d'un groupe (GIA) jusqu'à elle vienne à moi, au bout de la terre par rapport au groupe et pas de web à ce moment là. C'était un réseau mais encore centralisé. Pas comme maintenant, qui font cela sans passer par une centralisation, d'où ils ont plus difficile à les voir, comme une sorte de Blockchain, mais toujours avec ce désir du retour despotique.

De là, à maintenant, cette idéologie qui est devenue nazie est dans le rhizome et non pas dans un état, que même l'Arabie Saoudite en a arrivé en avoir peur. Car cette idéologie se fait en 3 lignes (pour exagéré), tuant tout texte mais surtout les traditions, le pire pour moi avec une complicité de certain de nos dirigeants.

Donc pour moi le problème n'est pas un tyran ou un groupe le même pour moi, mais plutôt qu'on impose une idéologie par la force ou s'en d'autres choix, par évidence.

La seule différence pour moi, c'est que dans le rhizome nous réfléchissons par nous même, on ne suit pas à la lettre les ordres, pas comme une grande partie de la masse l'ont fait pendant le nazisme dans les institutions. Et que dans ce rhizome de nos jours car il n'y a pas d'autorité, un retour en fera un despote, des despotes, d'où cette sensation pas de possibilité de bifurcation, car elle y est mais à prise une mauvaise tournure, aussi. Le despote connait tous les recoins, non pas en l'étudiant mais parce qu'il l'a vécu.

Et en 2016, toutes ces lois nouvelles ne serviront à rien puisqu'ils ne sont pas dans une République ou un état ou une hiérarchie quelconque. Surtout avec toutes les exclusions cela amplifie le rhizome, l'état nous jette directement dans la gueule du loup! Après les exclusions, j'ai essayé localement de contenir mais je voyais trop ce "nazisme" se propager, même sur le WEB, qui est encore un autre système en réseaux, très ressemblant d'ailleurs...

Nazisme que du coté extérieur avec leur idéologie terroriste que l'ancien nazisme sur toutes confessions, nationalités, cela prend une tournure mondiale.

J'ai du mal à trouver l'anti-Oedipe, dans ce système, surtout que les autres viennent se greffer. Hors qu'avant, je le faisais facilement la transindividuation et ensuite l'individuation collective tout en étant "anti-Oedipe". À part se greffer, à la République à l'état mais ce n'est pas le moment du tout car le système devient nazi en essayant de contenir ce tout car ce n'est pas la population qu'il protège mais bien son système, le peu qu'il en reste.

Je répète, je ne vois pas la différence dans cette République ancienne et nouvelle! Et encore avec Platon, j'ai doute s'il fait un constat du moment, ou carrément en despote quand il a fait son retour. Et s'il a eu le même problème que nous-là, que tout était dans la ligne de fuite, rhizome?

Et si c'était ça l'éternel retour? Quel horreur, il doit y avoir autre chose que ce retour...

Hannah Arendt et La crise de la culture 1/4 Qu’est-ce que l’autorité ? ( Lien France Culture )

C'est ici que j'ai découvert, Hannah Arendt, plongée dans mes pensées, "nos" souvenirs.

__________________________________________________________ Fin

Donc la politeia (la République) se présente chez Platon comme une prescription d'un ordre social à travers les organisations sociales, une définition des organisations sociales, il définit toutes ces organisations sociale, il décrit comment doit fonctionner la cité en totalité.

Et cette prescription est élaborée par Platon à partir d'une doctrine de la vérité qui fonde elle-même une doctrine de la justice. C'est pour ça que ce dialogue est sous-titré, de la justice. La justice pour Platon, c'est ici dans la République, la concrétisation du vrai dans l'ordre sociale. C'est à dire c'est la traduction dans l'ordre sociale de ce qui est vrai en géométrie.

Hors je crois en ordonnant une telle prescription qui définit un ordre social idéal et en cela confond de se qui relève de l'idéalité comme en mathématique et de se qui relève de la réalité. Et que l'objet mathématique n'existe pas il ne peut pas être réel, un objet mathématique c'est un objet idéel qui ne sera jamais réel. Le réel n'est jamais purement mathématique. À travers cette confusion, l'idée et la réalité, c'est ce qu'on appelle le réalisme des idées de Platon. Platon est entrain de préparer un tour de la philosophie qui aura des conséquences catastrophiques dans l'histoire de l'Occident. Parce que cette prescription impose à des êtres humains une définition apriori de leur condition d'existence.

Cette définition des conditions d'existence des humains à par les philosophes ne donnent pas à ces humains la possibilité eux-mêmes ce que son leur condition d'existence. Ils ne peuvent pas participer à la production de la résistance. Autrement dit, ils ne peuvent pas exister, parce que c'est ça exister justement, quand on dit je voudrais exister, çà veut dire j'aimerai pouvoir décider qui je suis, ce que je suis.

__________________________________________________________ Pensée du moment

Et si j'ai mis "je suis" Cinzia, dans un moment tragique, sous un logo de Mano (je suis là), le jour de "je suis Charlie", ce n'est pas pour me vanter, mais bien, rester avec MON fantôme et je voyais aussi venir ce totalitarisme et surtout j'entends encore la voix de Mano me le dire... Reste toi-même ( Lien )

__________________________________________________________ Fin

Cette prescription va conduire au goulag, elle peut conduire à pire au nazisme. Et sur cette photo, il y a un homme qui s'appelle Heidegger, c'est un grand philosophe que j'admire et qui est là en 1933, il a au revers de sa veste la croix gammée et il accompagne ce très grand philosophe Heidegger et il est nommé par Hitler recteur de l'université de Francfort. Si je vous dis ça ce n'est pas du tout pour pointer du doigt le vilain Heidegger, peut être que j'en aurai fait autant et vous aussi. Si je souligne ça, c'est parce que la situation pharmacologique, ça aussi ce genre d'effet.

__________________________________________________________ Pensée du moment

L'histoire est là pour le rappeler, l'histoire de l'esclavagisme et celle de la shoah que j'ai appris à l'école et par la culture m'ont appris à voir à temps les dérives, mais paradoxe, je comprends qu'on se laisse emporter par le courant, mais plutôt du coté d'Hannah Arendt que d'Heidegger, même avec tout l'amour du monde, même dans la transgression, même dans l'antre de la bête et tout ce que vous voulez, en bref il en sera un "drame" ou une "sortie", pour moi l'histoire du couteau est ici, mais ça c'est une autre histoire... Et qu'aujourd'hui, ces massacres sur la majorité musulmane c'est le même projet de domination avec un changement de visage et de lieu. Mais moi, cette idéologie ça fait maintenant plus de 20 ans que je résiste surtout pour les miens, ma famille car nous sommes tous mélangés. Que si cette idéologie pénètre elle fera beaucoup de dégâts, que beaucoup encore sous-estime. De plus, cette idéologie des terroristes a la complicité de nos dirigeants à l'extérieur de nos pays.

__________________________________________________________ Fin

Heidegger, on en lira un commentaire de la République justement, (Question II La doctrine de Platon sur la vérité p 428-429). Ce texte Heidegger l'a écrit en 1940, il a été publié en 1942, à ce moment- là Heidegger a été condamné par les nazis et aller creuser des tranchées, il a été expulsé de l'université, il a été persécuté par les nazis, ne jamais oublier de dire cela parce quand on condamne Heidegger de ce que je fais moi d'ailleurs, n'oublions pas qu'après il s'est opposé, c'est compliqué tout cela, c'est toujours facile de donner des leçons après coup. Maintenant, je pense qu'il faut condamner sans aucune faiblesse, le fait qu'Heidegger ait pu pendant quelque mois être aveuglé par le nazisme. notre loup

notre loup Mais il ne suffit pas de condamner, il faut essayer de comprendre, non pas au sens de justifier mais comprendre pourquoi à un moment donné il a pu aller à cela, il y a des raisons de fond, ( Ma pensée : faire une queue de poisson à SES désirs profonds ) pas de la lâcheté par exemple, peut être aussi de lâcheté, mais malheureusement, il y a des raisons beaucoup plus profonde que cela. Et qui tiennent à la nature même de la philosophie occidentale.

__________________________________________________________ Pensée du moment

Le nazisme est un attentat contre le désir, je le mets ici en général, car il y en a de toutes les couleurs et de toutes formes et dans toute l'histoire! Et si je mets cette article c'est parce que justement il parle de désir.

"Un piège culturel que résume surtout son rapport à "Dieu" et à la femme" ( Lien ) et si pas de "Dieu" ils inventeront autre chose. Je pense qu'ici, c'est le point "G" du monde, un refoulement de NOTRE désir qui se manifeste à NOTRE idéologie, quelle qu'il soit et que ce désir n'est pas assumé.


Gilles Deleuze et Félix Guattari - CAPITALISME ET SCHIZOPHRÉNIE ( Page 348 )

__________________________________________________________ Fin

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l'alètheia Dans ce texte que nous lirons qui est l'allégorie de la caverne. Heidegger apporte des critiques à l'encontre de Platon et de la République en particulier. Il dit que dans la République précisément qu'elle constitue une doctrine de la vérité. Dans la République, Platon fait changer le sens du mot alètheia et cela constitue un revirement dit Heidegger. Un revirement de la doctrine platonicienne de la vérité, c'est ma propre thèse, je dis la même chose que Heidegger et d'ailleurs j'étais très influencé par ce texte d'Heidegger, il y a très longtemps.

Je dis moi, que le revirement du sens de la vérité chez Platon est à l'origine que du fait que Platon aille prescrire un ordre social qui mène au nazisme. Et je m'appuie sur Heidegger qui lui-même va soutenir le nazisme. Il ne suffit pas d'avoir compris qu'il y a un revirement dans la République pour échapper au nazisme, il n'y pas qu'Heidegger qui a soutenu le nazisme. 89% des allemands, aussi.

L'histoire, il faut la relire, il faut avoir les yeux en face des trous.

Dans Intervista, Fellini qui est d'une formidable honnêteté vis à vis de lui-même, dit, quand j'étais jeune, j'étais fasciste, il se montre lui-même entrain de faire le salut fasciste. Et il rappelle que la plupart des cinéastes italiens l'étaient aussi. Parce que Mussolini avait créé Cinecittà. Rossellini qui est un des plus grands cinéastes italiens était un ami du frère de Mussolini. Et c'est avec l'aide de Mussolini qu'il est devenu Rossellini. Ensuite, il s'est retourné contre Rossellini, il est devenu résistant. On ne va pas mettre Rossellini parce qu'il a fait ça, c'est l'histoire, on se trompe.

__________________________________________________________ Pensée du moment

C'est pour ça que j'apprends mieux dans les repentis, mon préféré est Malcom X.

__________________________________________________________ Fin

Nous nous sommes entrain de relire la République qui mène aussi à ce genre de chose. Comme l'an passé, nous allons procéder en remontant à la source. Nous allons nous comporter comme des saumons, et aux sources car il y a parfois DES sources. Aux sources du problème qui se pose avec la République. Si à un moment donné Platon déraille avec la République, c'est qu'il y a des raisons. Et si nous ne devons comprendre pourquoi, Platon déraille avec la République et remonter aux sources. C'est parce que notre problème, c'est que nous vivons dans une République qui procède de ce qui s'est produit dans la République de Platon. Nous devons comprendre dans tout cela. Notre République à nous, celle de la France qui est encore une République, est-ce que c'est une démocratie, j'en doute mais il y a encore une République, aucun doute. (2011 jusqu'ici tout va bien...) va mal extrêmement mal. République au sens où Kant (Projet de paix perpétuelle), une République, c'est un espace République où il y a des égos et ce n'est pas le tyran qui prend la décision tout seul, mais qui consulte, ce n'est donc pas un tyran ça peut être un monarque, mais ce monarque ne décide pas tout seul, c'est un collectif, qui peut être une aristocratie voir une démocratie... nous allons essayer de comprendre ce que c'est le problème de la République et nous soutenons que ça commence avec Platon et moi je soutiens qu'il se repose aujourd'hui dans des termes nouveaux mais que nous devons pour élucider le mal être de notre République contemporaine, nous devons remonter à la source de la République même qui est fondé dans ce texte de Platon, politeia. Nous allons procéder comme des saumons, nous allons remonter vers les sources, Platon en tant que source et les sources de Platon lui-même.

__________________________________________________________ Pensée du moment

J'irai le voir avec un miroir, trop appris par les repentis justement. ( Vidéo )

La Blockchain (encore un autre système par encore à la portée de tous) et les livres blancs qui poursuivent mes pensées, des livres blancs infinitisés. J'espère de tout cœur que cela sera la ligne de fuite du "nazisme" générale). Un livre de compte public consultable publiquement dans lequel est enregistré tous les échanges entre utilisateurs d’une application depuis sa création. Ce registre est stocké de manière décentralisée. Cela ira plus loin même sur la façon de penser car nous ne seront plus les enfants du livre mais bien des livres. ( Lien )

__________________________________________________________ Fin

Mais pour se comporter en saumon faut être capable de se comporter en poisson volant, car il faut être capable aussi de sortir de l'eau. Nous devons pouvoir sortir du milieu dans lequel nous vivons, c'est ça pour moi la philosophie. Ce pouvoir de sortir du milieu dans lequel on vit, c'est ce qui défini le philosophe en puissance.

Suite Deuxième partie







Mes pensées (par rapport aux couleurs soulignées dans le cours) - "Plan de mes pensées" ( Lien de l'image )

ESPACE

VOYAGE
Faux départ - Deleuze est venu me voir, me sortir de mes rêves
Voyage - Perception Avec Deleuze
HORS ZONE
Paradis - Ancien enVOL
Tanières - Nouvel enVOL
LES 11 MACHINES DE GUERRES
Bushisme - 1991
Loup ALGOR en Rythme

TERRITORIALISATION

VISAGE
La meute - Bureaucratie
Visage - Politique
CE TROP
Rupture

DÉ~TERRITORIALISATION

LIGNE DE FUITE
Feu - Désir & Pulsion
Le saut - Qui ou Quoi m'a fait faire le saut interdit?
RHIZOME
Fantômes - Guerre des esprits
Rhizome - Volontaire & INvolontaire - Paradoxe
Nos loups - Miroir
Brun - ou extra rouge - bleu - noir

PAYSAGE

Paysages
Par Localité - Laboratoires
Par Réseau - En ligne
Par Block - En ligne
Alice - Autres perceptions

SI PAS DE PAYSAGE

Despotes
Le retour - Au visage
Le retour - Le Petit Spéculum Rouge - Du tout au Rien
Mes pensées 01/2016 Menu "fait" le reste en brouillon...

loup

Légende du cours :

__________________________________________________________ Pensée du moment

__________________________________________________________ Fin

Compréhension

Mot clé

Trouble

Trouble


24 février 2016